• Accueil

    Nous sommes habitants ou travailleurs à l'Elsau, soucieux de maintenir ce quartier agréable et convivial.

  • Quelques bonnes nouvelles pour l’Elsau (cantine, poubelles, poste), Marc Ferrante

     

    Même si nous avons réussi à faire passer plusieurs idées dans le cadre de la rénovation urbaine, il est toujours agréable de savoir que de nouveaux projets viennent d’être acceptés et vont enfin voir le jour.

    Tout d’abord la CEA a confirmé que le collège Hans Arp aura bien une cantine en 2025 et de surcroit dans l’enceinte du collège, notamment grâce à l’intervention de Fleur Laronze, élue à la CEA. Nous étions la seule association du quartier à défendre ce projet dans une lettre que nous avions publiée et envoyée il y a un an à tous les élus concernés par ce dossier.

    Cette cantine sera provisoire et ouvrira en 2025 : il est important que les parents inscrivent dès maintenant leurs enfants pour l’année prochaine. Plus il y aura d’inscrits et plus nous aurons de chance d'avoir une cantine définitive dans l’enceinte du collège.

    Car en ce qui concerne le projet de cantine définitive, il est toujours question de la placer à partir de 2029 dans les locaux de l’école primaire, ce qui est une mauvaise idée contre-productive.

    En effet, déplacer des élèves du collège vers une cantine hors site n’est pas sans poser de problèmes en terme de responsabilité civile et nécessite un personnel d’encadrement qui dépasse en nombre celui dont dispose le collège : cela engagerait un surcout en terme d’emploi pour la CEA.

    Nous continuons donc d’affirmer encore et toujours que la cantine définitive du collège doit être sur le terrain du collège come la cantine temporaire, d’autant que le foncier le permet et que des travaux d’agrandissement sont prévus par la CEA. Enfin, si l’on veut qu’un maximum de familles modestes profitent de cette cantine, il faut mettre en place quelque chose de simple et d’attractif pour les élèves. Nous invitons les parents à préinscrire pour 2025 leurs enfants au plus vite en prenant contact avec le secrétariat du collège Hans Arp. De nombreuses familles modestes ou pauvres pourront profiter d’une réduction de tarif pour la cantine auprès du fonds social. Le secrétariat vous expliquera tout cela.

     

    Autre projet enfin officiellement accepté et que nous étions là encore les seuls à proposer dans le quartier, les poubelles enterrées ont été acceptées par tous les bailleurs sociaux du QPV. Suite à notre proposition en 2022, la ville et l’EMS avaient dépêché une mission pour définir quel était le meilleur moyen de lutter contre la prolifération des rats dans le quartier de l’Elsau ; cette mission avait conclu que notre proposition d’enterrer les poubelles était bel et bien le meilleur préalable pour y parvenir. Il faudra maintenant que chaque habitant y mette du sien et utilise correctement ces futures poubelles et notamment que chacun évite de déposer des sacs à côté des poubelles enterrées. L’Elsau sans les rats, c’est possible !

     

    Troisième bonne nouvelle, après avoir annoncé plusieurs fois la fermeture de son bureau dans le quartier, la poste vient de confirmer officiellement que l’Elsau sera conservera son agence postale, même pendant les travaux de la nouvelle poste.

    Même si plusieurs pétitions (dont la nôtre) ont circulé pour s’opposer à cette fermeture, il faut surtout remercier Syamak Agha Babaei et Benjamin Soulet, Hulliya Turan et les syndicats qui ont obtenu le maintien de l’agence de l’Elsau.

    Espérons aussi que les horaires d’ouverture de la poste seront dorénavant moins “aléatoires“ que ces derniers temps !

     

    Enfin, même si n’en avions pas parlé, nous avons rencontré individuellement en 2023 François Desrues, Nathalie Jampoc-Bertrand, Benjamin Soulet, Fleur Laronze, Damien Fremont, Sandra Regol et quelques autres élus ou agents pour que la rénovation du quartier de l’Elsau corresponde mieux aux besoins de ses habitants. Nous continuerons en 2024 et bien sûr nous vous informerons sur ce site des progrès que nous ferons.

     

    Bonnes nouvelles pour l’Elsau


    votre commentaire
  • Lettre ouverte envoyée le 26 mars 2023 à Pia Imbs, présidente de l’Eurométropole, Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg, Frédéric Bierry, président de la Collectivité d’Alsace, Fleur Laronze, Damien Frémont, Philippe Meyer, Nicolas Matt, conseillers d’Alsace, Benjamin Soulet, Nathalie Jampoc-Bertrand adjoint(e)s à la maire de Strasbourg et Sandra Regol, députée de la circonscription.

     

    Beaucoup de collèges strasbourgeois n’ont pas de cantines et la CEA ne semble pas faire  grand-chose pour que cela change, bien que cela soit l'une de ses missions. Or cela ne favorise pas la lutte contre la malnutrition qui sévit particulièrement dans les quartiers sensibles comme l’Elsau et aggrave l'inégalité des chances des quartiers prioritaires.

     

    Nous avions interpelé la Ville en 2020 et les élus de la CEA, notamment Fleur Laronze et Damien Frémont pour que cela change. Suite à cela, un dispositif bien insuffisant a été mis en place par la CEA : une cinquantaine d’élèves du collège Hans Arp (sur 820) vont en bus au CREPS à Kœnigshoffen pour déjeuner tous les midis ; le trajet nécessitant 20 minutes à l’aller et 20 minutes au retour, les collégiens ne disposent que de 15 à 20 minutes pour jeuner dans une salle à part, sans aucune mixité sociale.

     

    On voit bien que ce service mis en place par la CEA est totalement insuffisant, voire dissuasif, et ne règle en rien les problèmes du quartier. Ce dispositif n’incite pas les familles à inscrire leur enfant à la cantine ; beaucoup d’enfants continuent de mal manger souvent aux abords du collège ; enfin, l’absence de restauration scolaire peut engendrer d’autres difficultés, comme par exemple d’obliger certaines mères à rester chez elles pour assurer le couvert du midi à leurs enfants, leur rendant l’accès plus compliqué à une vie professionnelle…

     

    De plus, le CREPS ne peut pas accueillir plus de 50 enfants, alors que, d'une part 180 familles ont répondu dans un sondage récent qu’elles souhaitaient que leurs enfants mangent à la cantine, et que d'autre part les effectifs du collège sont en augmentation : le collège Arp accueille actuellement 820 élèves et 870 sont attendus à la rentrée 2023. Il est évident que la création d’un lieu dévolu à la restauration du collège créera un afflux de demandes supplémentaires de la part des parents.

     

    Le CEA a mis en place un tarif unique de 3,33 euros par repas et refuse toute construction de cantine à Hans Arp sous prétexte que le tarif resterait trop cher pour les familles du quartier. Or il existe un fonds social qui dépend de l'éducation nationale et une aide financière pour les cantines alimentée par le département (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F19294) : tout cela permettra de satisfaire les demandes d’aide des familles, quel que soit le coût de la cantine. Espérons que les services de la CEA n’oublieront pas de préciser tout cela aux familles, lors de sa prochaine enquête ou de ses prochains courriers sur la restauration scolaire.

     

    La Ville et l’EMS ont depuis longtemps mis en place une tarification solidaire pour les écoles maternelles et élémentaires, ce qui est particulièrement important dans les quartiers prioritaires comme l’Elsau. Pourquoi la CEA ne pourrait-elle faire de même avec les collèges et les lycées ?

    Nous nous sommes entretenus de nouveau de ce problème en 2022 avec la députée Sandra Regol (photo), les élus Benjamin Soulet et Nathalie Jampoc-Bertrand et les attachés territoriaux responsables du dossier. Même si ce service de restauration scolaire dans les collèges est une des missions de la CEA, il semble que la solution ne viendra pas d’elle, malgré les multiples interventions de ses deux élus Fleur Laronze et Damien Frémont.

     

    Aussi, dans le cadre de la rénovation urbaine du quartier, nous renouvelons notre demande à la Ville, à l’EMS et au CEA (dans le cadre de sa mission) de prévoir un bâtiment destiné à la restauration des collégiens.

     

    Un projet de cantine commune pour les écoles maternelles, élémentaires et le collège de l’Elsau est actuellement à l’étude. Là encore, ce projet de cantine à distance du collège n’est une bonne idée que sur le papier. Dans la réalité, le collège devra utiliser la totalité des 8 assistants d’éducation dont il dispose, pour déplacer sur la voie publique 200 élèves jusqu’à une cantine hors site. Ce projet n’est donc pas réaliste, car il nécessiterait d’une part des moyens supplémentaires contraires à la politique de l’Etat en la matière, et d’autre part, il ne tient pas compte du fait que les demandes des familles vont en réalité augmenter, dès qu’une offre de cantine sera mise en place sur l’Elsau.

     

    La mutualisation des moyens entre le primaire et le secondaire est une solution économique qui serait plus intéressante et réaliste, si elle permettait de déplacer la nourriture entre les lieux de restauration distincts pour le primaire et pour le secondaire, plutôt que de déplacer des élèves. Il serait donc question dans ce cas de mutualiser la cuisine ou l’atelier de fabrication entre plusieurs lieux de restauration.

     

    Nous pensons qu’un bâtiment de restauration devrait se situer dans l’enceinte du collège H Arp, qui dispose d’ailleurs de terrains qui pourraient être constructibles et dont les risques d’inondation sont finalement assez faibles. La CEA doit construire prochainement des salles de classes et des WC supplémentaires devenus nécessaires avec l’augmentation des effectifs de H Arp ; alors, pourquoi ne pas prévoir une cantine avec ? De plus, si la ville et l’EMS y participaient dans le cadre de la rénovation urbaine, il y a fort à parier que la CEA cofinancerait un service de restauration vraiment plus adapté à ce collège ; service, qui rappelons-le, est un enjeu en terme d’égalité des chances, de mixité sociale, de santé publique et de rénovation urbaine.

     

    Il faut aussi garder en tête que ce projet en dur ne sera pas possible avant 2029 ; aussi faut-il peut-être imaginer en attendant une solution temporaire en préfabriqués.

     

    Enfin, parents elsauvien(ne)s, c’est aussi à vous de faire savoir que vous voulez cette cantine pour le collège H Arp, en l’écrivant aux élus de la CEA Damien Frémont, Fleur Laronze et aux représentants de parents d’élèves du collège Arp. Et n’oubliez pas : le fonds social devrait pouvoir prendre en charge le prix du repas de cantine pour les familles modestes. Il faut pour cela que les parents s’adressent à l'assistante sociale du collège ou au secrétariat de Hans Arp. 

     

    C’est à ce prix que les collégiens de l’Elsau pourront manger à midi dans des conditions décentes.

     

     

     


    votre commentaire
  • Suite à notre lettre ouverte concernant les contrats de chauffage urbain, nous avons rencontré avec l'ASERE, jeudi 15 décembre, la présidente de Strasbourg Centre Énergie (SCE) qui était accompagnée de R-cua et de l’équipe technique en charge du dossier. Voici ce qu’il ressort de cette entrevue.

    Les contrats sont à signer avant le 31 décembre 2022 afin de faire partie du bouclier énergétique d’octobre à décembre 2022, et cela, non pas pour des raisons légales comme nous l’invoquions à juste titre, mais pour des raisons matérielles et pratiques. Il leur faut du temps pour préparer et valider dans les délais impartis, les dossiers de subvention pour les 450 contrats concernés, toutes tailles de (co)propiétés confondues.

    SCE et R-cua justifient la durée du contrat de 20 ans et les frais de sortie par l’importance des investissements qui vont être réalisés pour rénover et élargir le cercle des habitations concernées par le réseau de chaleur. Les aides de l’ADEME qui feront baisser le prix de la facture de l’abonné sont conditionnées par le développement du réseau. C’est donc un projet d’envergure et à long terme, basé sur la mutualisation, qui nécessite de doubler la production de chaleur et de rajouter un maximum d’énergie renouvelable dans le mixte énergétique.

    Toute réduction de la durée du contrat aurait pour corollaire une augmentation du niveau tarifaire d'abonnement (R2). Changer la température minimale de référence de (-15°) ne change rien, car cela ne ferait qu'augmenter la puissance nécessaire dans les propriétés.

    Les légers écarts, entre l'Esplanade et l’Elsau, d'énergie renouvelable et donc sur les factures, s'étaleront sur 2 ans et seront lissés à hauteur de ce qui était facturé auparavant.

    Pas de grandes nouveautés donc, par rapport à ce qui avait été dit jusque là, mais quelques éclaircissements.

    Nous avons demandé une meilleure lisibilité et clarté sur le calcul des puissances souscrites proposées et sur l'évolution annuelle des puissances consommées. Un suivi annuel sera possible et permettra au besoin de reconsidérer la puissance souscrite en fonction des consommations passées.

    Nous avons également insisté pour être tenus au courant régulièrement des évolutions du réseau, de la mise en œuvre des différents scénarios prévus dans les documents contractuels.

    Mme Zielinsky a bien noté que ces contrats ne sont pas vraiment adaptés aux maisons individuelles.

    Enfin, Mme Zielinski est d’accord pour préciser explicitement la durée de contrat et nous lui avons demandé que des exemples rendent plus lisibles le calcul des frais de sortie (qui nous semblent toujours trop élevés). Rappellons-le, les frais de sortie se calculent comme suit : R24 X KW souscrits X le nombre d'années qui vous reste avant la fin de contrat.

    Dans tous les cas, nous vous invitons à signer votre contrat avant le 31 décembre et à surveiller votre consommation d'énergie vu la volatilité des prix de l'énergie. Il est à craindre que les niveaux tarifaires actuels des énergies participant à la production et à la distribution du chauffage, (électricité et gaz), se maintiennent durablement.

    Mme Zielinski s'est engagée à nous envoyer prochainement un résumé de ce que c'est dit lors de cette réunion. Le voici :

    COMPTE RENDU DE LA REUNION DU 15/12/2022
     
    Point 1 : Demande de précision de la date de fin de contrat dans les polices d’abonnement
    La date de fin de contrat a été précisée dans la délibération du 25 mars 2022. Elle est fixée au 30/09/2042.
    Nous essaierons de préciser cette date dans les polices d’abonnement.
     
    Point 2 : Demande d’explication et de révision des pénalités de sortie du contrat
    Chaque abonné peut sortir à n’importe quel moment du contrat mais doit verser au Délégataire une indemnité.
    Cette indemnité compensatrice est  égale à la part de l’abonnement correspondant aux investissements (R24) restant dus sur la durée restant à courir jusqu’au terme de son abonnement :  
     Indemnité = R24 x PS x Da
     Avec les facteurs suivants :
    •             R24, part abonnement correspondant aux investissements
    •             PS, puissance souscrite de l’abonné
    •             Da, durée en années (de la date de résiliation à l’échéance normale de la police d’abonnement)
     
    Exemple : un abonné avec une puissance souscrite de 250kW souhaite résilier 5 ans avant la fin de sa police d’abonnement ;
    Indemnité= 19.19 x 250kW x 5 x TVA 5.5%=25 306 €TTC
     
    Dans la précédente DSP, le R2 n’était pas ventilé en différents termes, il s’agissait de 15% R2xPsxDa, ce qui correspondait aussi aux investissements restants dus.
     
    SCE a défini un plan d’affaires avec des engagements sur les quantités d’énergie renouvelable utilisées. En cas de non atteinte de ces objectifs, c’est SCE qui en assumera seule les conséquences.
    Ces pénalités sont ainsi justifiées car le Délégataire fait les investissements nécessaires et les amortit sur la durée du Contrat avec un risque fort sur l’évolution de ces investissements.
     
    Point 3 : Demande de justification de la durée des contrats d’abonnement
    La durée actuelle et contractuelle est de 20 ans.
    Strasbourg Centre Energies s’engage à mener des discussions avec l’EMS sur la possibilité de diminuer la durée de la police d’abonnement.
    Si cela se concrétise, cela nécessitera de passer par une délibération et un avenant au contrat.
     
    Point 4 : Demande d’explication sur les tarifs : pourquoi ne peut-on avoir des tarifs différenciés entre les abonnés historiques et les nouveaux, pourquoi ne pas avoir conservé des tarifs tertiaire et logements, peut-on avoir des différences de taux ENR entre les quartiers
    Dans le précédent contrat, il y avait un tarif pour le tertiaire et un tarif pour les logement sur l’Esplanade et un tarif unique pour l’Elsau.
    Dans le nouveau contrat, il a été choisi d’avoir une égalité de traitement de l’ensemble des abonnés et donc  un tarif unique pour tous.
    Si les investissements réalisés sur l’Esplanade concernant la chaufferie, le passage en basse pression des réseaux, le changement des réseaux vétustes étaient fléchés uniquement sur Esplanade le montant du R24 serait supérieur à celui proposé actuellement.
    Par ailleurs le développement vers de nouveaux quartiers permet de contractualiser avec des industriels sur de longues périodes afin de récupérer de la chaleur dite fatale et de l’injecter sur le réseau afin d’augmenter le taux ENRR du réseau et donc avoir des prix stables et compétitifs.
    Le développement permet aussi de mobiliser des subventions pour baisser l’impact de l’investissement ; subventions qui sont aussi affectées aux abonnés historiques.
    Au global, développer le réseau est essentiel afin de garder des tarifs compétitifs et augmenter le taux ENR du réseau.
     
    Concernant le(s) taux ENR du réseau :
    en réalisant un unique réseau, le taux ENR a été moyenné à 66% pour 2022-2023 et dépassera les 80% d’ici quelques années. Les abonnés de l’Esplanade ne sont pas « perdants » puisque dans les simulations réalisées, le tarif R1 du nouveau réseau évolue de la même manière que celui de SETE avec un niveau de charge inférieur à celui de la SETE et de Strasbourg Energie pour tous les abonnés (à quelques exceptions près)
     
     
    Point 5 : Demande d’information concernant le bouclier tarifaire
    Strasbourg Centre Energies va déposer un bouclier tarifaire pour la période du 01 octobre au 31 décembre 2022 avant le 31 mars 2023 pour le compte de ses abonnés.
    Pour déposer le dossier, il faut un contrat signé avec l’abonné, des factures et une attestation sur l’honneur. En outre,  tout le dossier sera vérifié par un commissaire aux comptes.
    Au vu des difficultés rencontrées sur les précédents dépôts de dossier, afin de déposer en temps et en heure le dossier pour les 300 abonnés concernés, nous demandons d’avoir un contrat signé avant le 31 décembre 2022.
     
    Point 6 : Demande d’explication sur le calcul des puissances souscrites et  sur le % d’évolution des besoins permettant de revoir la puissance souscrite
    La puissance souscrite de l’ensemble des abonnés  été recalculée en fonction des consommations réelles des 2 à 3 dernières saisons.
    D’une manière générale, les puissances souscrites ont baissé notablement par rapport aux précédentes puissances proposées.
    Ces puissances ne seront pas automatiquement recalculées et diffusées annuellement.
    A date de valeur équivalente des indices permettant la révision des tarifs, les charges annuelles ont d’ailleurs aussi diminué sensiblement sur les 2 réseaux.
     
    Nous avons fixé à 10% la plage de neutralisation de l’évolution de la puissance souscrite, ce qui correspond approximativement à l’influence de l’usage de la chaleur par les abonnés(comportement).
    Les travaux de rénovation énergétique ont des impacts largement supérieurs à 10%.
    Si vous faites des économies liées au pilotage des installations, les effets seront immédiats sur le R1 (qui constitue la majeure partie de facture) ; par contre le pilotage et le comportement étant conditionné au suivi des abonnés et des prestataires des réseaux secondaires, nous confirmons la nécessité de garder cette plage de 10%.
     
    Les puissance souscrites sont une méthode de répartition des charges fixes sur l’ensemble du réseau
    Les puissances souscrites sont calculées pour une température extérieure de -15°C, qui correspond aux exigences règlementaires pour le dimensionnement des installations de chauffage. Si nous avions calculé par exemple à -7°C, le nombre de kW à souscrire par abonné aurait certes diminué mais le prix unitaire du R2 aurait augmenté pour aboutir à un résultat équivalent pour les abonnés.
     
    Point 7 : comment expliquer l’augmentation des budgets énergie pour 2023
    Lors des présentations à chaque abonné, nous avons réalisé une simulation des charges annuelles pour un indice gazier PEG de 50€(qui correspond grosso modo à la moyenne 2021), 100€ (qui correspond grosso modo à la moyenne 2022) et 150€ (qui correspond aux valeurs du gaz en octobre 2022). Nous n’avons pas certitude sur le coût du gaz mais les perspectives 2023 sont entre 100 et 150€/MWh avec les éléments actuels à notre disposition
    Dans un contexte énergétique connaissant des flambées de prix, être raccordé au chauffage urbain permet un effet amortisseur. En effet,  lorsque le prix du gaz augmente de 300%, la facture d’un abonné au chauffage urbain augmente de 60%.
    De nombreuses copropriétés aimeraient bénéficier de cet effet amortisseur alors qu’elles connaissent des hausses sans précédents de 300 à 500% sur leurs factures gaz.
    Tous les postes augmentent actuellement et l’augmentation du chauffage urbain est contenue par rapport à d’autres énergies.
     
    Point 8 : Divers
    8.1 Pavillons de l’Elsau : Les contrats proposés ne conviennent pas à des maisons, des problèmes de surcomptage ont été recensés sur plusieurs pavillons
    Effectivement les contrats sont compliqués, mais ils reflètent la complexité du fonctionnement du réseau de chaleur.
    La surfacturation des consommations avant le 01/10/2022 est un sujet à traiter avec l’ancien délégataire.
     
    8.2 Quand seront envoyées les factures ?
    Qu’un contrat soit signé ou pas encore, les factures des mois de octobre et novembre seront envoyées aux abonnés début 2023.
     
    8.3 Transparence et communication
    SCE s’engage à faire des communications annuelles auprès des associations d’usagers, notamment au travers du comité de suivi du réseau de chaleur, afin de partager les actualités, les opportunités et les difficultés rencontrées.
      
    Meilleures salutations.

    Sebastien Marre.

     

     


    votre commentaire
  • Samedi 19 novembre  la Ville organise un nettoyage citoyen de l'Elsau de 9 à 16 h : rdv le matin à 9h carrefour Caravage/Raphaël et à 14 h  devant le CSC.

    A vos sacs !

    (Pour plus de renseignements, vous pouvez écrire à elsau_dechets@orange.fr)

    Nettoyage citoyen

     

    Nettoyage citoyen


    votre commentaire
  •  

     Voici la lettre que nous avons envoyé cet été en réponse à une consultation (pas si démocratique) puisqu'elle est parue en plein milieu des vacances d'été et que la Ville et nous avons reçue deux jours avant sa clôture !

     

    Cette consultation doit déboucher sur une charte (de "bon" voisinage entre agriculteurs et habitants) a fait l'objet des plus vives critiques de la part de beaucoup d'associations comme Générations futures et il semblerait que sur les 74 consultations en France, seules 49 chartes ont ensuite été validées par les préfets et toutes n’ont pas été rendues libre d’accès sur les sites respectifs des préfectures, mise à disposition pourtant obligatoire.

    Lettre envoyée le 12 juillet 2022 à 23:19:26 à : ddt-charte-phyto-riverains@bas-rhin.gouv.fr,  copie à Fabienne Baas et à la ville de Strasbourg.
        

     

    Madame, Monsieur 

     

    Nous représentons l’Amicale des Habitants de l’Elsau et nous répondons à votre consultation  "bien vivre ensemble », qui vise à favoriser le dialogue entre les habitants, les élus locaux et les agriculteurs, et à répondre aux enjeux de santé publique liés à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques en agriculture et particulièrement aux abords des lieux occupés (https://www.bas-rhin.gouv.fr/Publications/Consultation-du-public/Projet-de-charte-d-engagements-des-utilisateurs-agricoles-de-produits-phytopharmaceutiques-en-Alsace).

     

    Nous habitons rue Raphaël à l’Elsau au sud de Strasbourg, à 70 m de l’Ill. Comme tous les habitants en bordure de l’ill, nous subissons les épandages de produits chimiques (appelons un chat un chat) qu’un agriculteur répand régulièrement sur son champ de maïs à Ostwald juste de l’autre côté de I’Ill. Tous les ans, nos fenêtres côté sud, c’est-à-dire du côté du champ, sont recouvertes d’une poussière particulière alors que les fenêtres des autres côtés ne le sont pas : cela vient donc de ce champ qui est dans le sens des vents dominants par rapport à l’Elsau. Nous avons d’ailleurs pu faire directement le lien entre la poussière et l’épandage quand nous voyons depuis nos fenêtres le tracteur passer dans le champ. 

     

    La culture du maïs destinée à l’industrie à cet endroit et en bordure de l’ill est aberrante, car elle est incompatible avec les habitants, mais aussi la faune et la flore particulière de cette zone humide (insectes et papillon ou batraciens rares….) qu’elle met en danger. Un article récent (Pourquoi tant de maïs dans la plaine d’Alsace (rue89strasbourg.com) montre que cette culture appauvrit particulièrement les sols et pollue les cours d’eau et nappes phréatiques. De plus, les produits utilisés pour cette culture du maïs (comme le métholachlore notamment) représentent un risque avéré pour la population et la biodiversité ; cette culture est d’ailleurs en complète contradiction avec la charte de l’EMS et de la Ville de Strasbourg "Tous unis pour plus de biodiversité | Strasbourg.eu" (dont les trophées ont été remis en présence de Mme Fabienne Baas la Maire d’Ostwald il y a 15 jours). Toutes les communes de l’Eurométropole se sont engagées à interdire notamment l’utilisation de pesticides pour l’entretien des espaces verts, pour des questions de biodiversité et de santé publique. Mais quel intérêt si un champ de maïs continue à être traité aux herbicides à proximité de ces espaces verts et des habitations ? Comment l’épandage de produits chimiques de synthèse sur du maïs à même distance des habitations serait-il inoffensif, alors que l’épandage des produits chimiques sur les espaces verts représenterait un risque pour les humains, les animaux ou la végétation ? Comment Mme Baas peut elle s’engager sur la biodiversité et continuer de laisser pousser du maïs sur ce champ classé zone naturelle, alors qu’elle pourrait redéfinir son affectation ou un changement de destination ?

     

    De plus, la région s’est par ailleurs engagée dans la reconquête de la qualité de l’eau. Rappelons que ce champ de maïs est en bordure de l’Ill : la proximité de la nappe et des cours d’eau induit une pollution quasi immédiate due aux épandages qui se traduit par la présence de perturbateurs endocriniens dans les eaux de surface et les eaux de la nappe, responsables notamment de la perte de biodiversité, de la baisse de la fertilité et de certains cancers. 

     

    Enfin, disons-le, ce maïs est cultivé à Ostwald, comme presque partout en Alsace, pour alimenter la nourriture industrielle ultra transformée. L’amidon de maïs transformé en sucres (glucose, fructose) qui sont essentiellement utilisés dans les boissons et autres aliments transformés est facteur de maladies cardiovasculaires, diabète, etc.  (voir l’article de rue89 cité plus haut).  

     

    Un champ agricole si près d’un grand nombre d’habitants devrait être réservé au maraîchage bio qui fait cruellement défaut à la Ville et à l’EMS qui cherche à développer des circuits d’économie circulaire de qualité et de proximité pour nourrir les cantines ou les quartiers… L’EMS est engagée depuis cette année dans un plan de résilience alimentaire (Plan Alimentaire Territorial) qui tend à relocaliser l’agriculture vivrière près des centres de consommation pour assurer une alimentation bio, à forte valeur nutritionnelle, favorisant la biodiversité en circuit court pour en limiter l’impact carbone. De plus, la production de légumes est largement déficitaire en Alsace.

     

    Il est aberrant que les pouvoirs publics demandent à tous les citoyens de faire de efforts pour réduire leurs pollutions et que quelques agriculteurs continuent de faire de l’agriculture intensive en milieu urbain, à 250 m d’une école où à 50 m d’habitations, comme c’est le cas ici pour les plus proches. Votre charte est bien insuffisante, pour ne pas dire scandaleuse : les distances de sécurité et les mesures fixées par le gouvernement en matière d’exposition des habitants aux produits chimiques sont largement insuffisantes, car le poids des syndicats et confédérations agricoles dans ce genre de négociation est beaucoup trop lourd : on ne compte qu’un seul représentant d’association de défense de la nature pour au moins 10 représentants d’agriculteurs dans la commission de suivi de la charte d’engagement ! 

     

    Aussi nous, habitants de l’Elsau, demandons que ce champ sur Ostwald soit réaffecté à des cultures en maraîchage bio et que cessent de jour comme de nuit, les épandages de produits chimiques sur ce champ.  

     

    Enfin, je trouve assez révélateur que vous lanciez une "consultation" en plein été quand tout le monde est absent ; l’agent de la Ville de Strasbourg qui me la transmise l’a lui même reçue l’avant-veille de sa clôture ! C’est dire si le dialogue est muselé d’avance, car j’imagine qu’avec de tels délais, bien peu d’habitants auront eu le temps de réagir.

     

    Marc Ferrante et Michel Witasse pour l’Amicale des Habitants de l’ELsau

     


    votre commentaire
  •  Poubelles enterrées pour tousNous étions les seuls a proposer le projet d'enterrer les containers de collecte des déchets sur tout le QPV, car les poubelles aériennes (ou hors sol) actuelles posent de nombreux problèmes. Ces collecteurs aériens sentent mauvais dès qu’il fait beau et servent de garde-manger aux rats et autres nuisibles qui pullulent dans le quartier. De plus, les elsauviens se plaignent que ces installations, qui prennent énormément de place aux pieds des tours, défigurent la cité : c’est au point que les habitants n’ont plus que ces poubelles débordantes et nauséabondes comme seule image de leur quartier. Nous avons pu constater cela à maintes reprises et les locataires ne cessent de s’en plaindre depuis de nombreuses années, sans résultat, auprès de leurs bailleurs sociaux. Ces derniers d’ailleurs sont débordés par la situation sanitaire puisque les rats sont de plus en plus visibles de jour, aux abords des poubelles comme dans les bâtiments.  

     

    Les poubelles enterrées restent la solution de salubrité publique la plus efficace contre les rats et les odeurs puisqu’elle a été éprouvée un peu partout en France. Une Mission d’Information et d’Évaluation missionnée par l’Eurométropole a étudié les enjeux de lutte contre la prolifération des rats. L’une de ses conclusions est que "la collecte enterrée permet de limiter l’accès aux déchets alimentaires qui favorisent l’augmentation des colonies de rats. C’est un axe de progrès fort pour les quartiers d’habitat social ". D’autre part, enterrer les poubelles permettra de libérer visuellement de l’espace au pied des tours qui est aujourd’hui surchargé et donc de valoriser l’image et la vie du quartier.

     

    L’Elsau compte environ 1600 logements sociaux, répartis sur 4 bailleurs sociaux à ce jour : Ophéa (1100), Alsace Habitat (250), CDC Habitat (150), Habitation Moderne (100). 25 % des logements seront démolis et le reste sera réhabilité et "résidentialisé" c’est-à-dire que les espaces extérieurs seront réaménagés (plan des bailleurs sociaux ci-joint). 

     

    L’Eurométropole propose aux bailleurs une prise en charge des containers à l’installation et à l’entretien. Ophéa et CDC Habitat se sont engagés à passer à la collecte enterrée à l’Elsau au fur et à mesure des réhabilitations/résidentialisations. Habitation Moderne n’est pas concerné par le sujet pour le moment à cause des démolitions prévues par l'ANRU.

     

    Seul Alsace Habitat (soit 13 % des logements du QPV) refuse à ce jour de s’engager dans cette voie. Son directeur, M Bennacer, déclare préférer un système hors sol de local poubelle à badge et affirme "que les sites équipés de poubelles enterrées rencontrent beaucoup de dysfonctionnements " et favorisent les dépôts sauvages (extrait de la réunion concertation du 13 12 2021). Ces arguments démentent ni plus ni moins le rapport de la Mission d’Information et d’Évaluation missionnée par l’Eurométropole et l'on a du mal de comprendre comment M Bennacer peut faire d'un cas, une généralité puisque M Bennacer prend en exemple des sites existants sur Strasbourg pour critiquer les poubelles enterrées. Nous sommes allés faire un tour à Hautepierre ou à la montagne verte et les sites enterrés que nous avons vus étaient plutôt propres et bien entretenus. Il existe toujours des exemples d'installations moins réussies, quel que soit l'équipement concerné. Les bailleurs sociaux le savent : il faut toujours du personnel pour passer régulièrement ramasser les dépôts sauvages. Les autres bailleurs ayant tenté l’expérience des poubelles enterrées ont confirmé à la Ville de Strasbourg que des interventions manuelles restent bien sûr nécessaires pour récupérer les dépôts sauvages, mais dans une bien moindre mesure que pour les poubelles aériennes. La collecte des poubelles enterrées est moins couteuse et plus rapide que les autres, car un bac enterré permet de collecter en une seule fois 5 m3 de déchets (5000 litres, l’équivalent de 8 gros containers à roulettes). Les poubelles enterrées sont anti-feux. Enfin, il existe des équipements contre les stationnements sauvages qui empêcheraient les collectes. Bref c'est un modèle éprouvé particulièrement à Colmar ou à Hautepierre.

     

    Les arguments d'Alsace Habitat vont plutôt à rebours du bon sens et des études et sont tout à fait secondaires et contradictoires par rapport aux enjeux sanitaires et d’image du quartier. En effet, une part des dépôts sauvages seraient dus à des enfants qu'on envoie descendre les poubelles qu'ils déposent à côté des containers aériens parce qu'ils sont trop haut pour eux. On voit là encore tout l'intérêt des poubelles enterrées qui sont à la hauteur de tout le monde et la solution de M Bennacer n'y changera rien. Bien au contraire : il est facile d'imaginer que ces locaux poubelles à badge qu'il défend, pourraient même contribuer aux dépôts sauvages dès lors qu'on a oublié son badge en descendant ses poubelles.

     

    Enfin, ces locaux aériens à badge vont venir une fois de plus remplir l'espace au pied des immeubles, alors que les poubelles enterrées permettent de dégager au sol les abords des bâtiments,  ce qui redonnera un peu d'espace et de cachet au quartier qui en a bien besoin.

     

    Les locataires d'Alsace Habitat ont exposé tous ces arguments à M Bennacer qui les a réfutés de manière systématique, tout comme il a esquivé la pétition d'une majorité des locataires de la rue Rembrandt en faveur des poubelles enterrées (118 logements sur 212 soit 56%). En effet, ce bailleur n'est pas si "social" que cela : cette pétition liste un certain nombre de griefs à l'encontre d'Alsace Habitat et dénonce clairement l'absence de dialogue que cultive ce bailleur et même le "mépris" de sa direction pour ses locataires.

     

    En effet les locataires d’Alsace Habitat demeurant rue J.J. Wallz et rue Rembrandt, se plaignent de ces poubelles depuis des années et nous ont confirmé les dépôts sauvages se sont multipliés particulièrement depuis que M Bennacer a supprimé les conciergeries. On voit donc que des dépôts sauvages de poubelles sont la conséquence principale d'une décision passée de M Bennacer et non du type de poubelles enterrées, comme ce dernier l'a sous-entendu dans le contre-rendu de la réunion concertation du 13 12 21. 

     

    Alsace Habitat étant financé par le Département, nous avons écrit à Fleur Laronze et Damien Fremont élus au Département qui, comme la Ville de Strasbourg, soutiennent notre proposition, en leur demandant d'intervenir auprès de leurs collègues élus qui siègent au conseil d'administration d'Alsace Habitat ; ce qu'ils ont fait en octobre 2021.

     

    Seul Jean-Louis Hoerlé a répondu à Mme Laronze qu'il n'était pas d'accord (reprenant les arguments de M Bennacer). Il faut croire que les autres élus qui n’ont même pas répondu (Etienne wolf, André Erbs, Chantal Jeanpert, Pascale Pfeiffer, Nathalie Kaltenbach-Ernst, Michèle Eschlimann, Serge Oehler, Sébastien Zaegel) sont tout aussi loin des préoccupations sanitaires et quotidiennes des elsauviens puisqu'ils se retranchent derrière l'avis bien marginal de M Bennacer.

     

    M Bennacer a répondu à Mme Laronze, en lui envoyant une jolie étude de satisfaction assurant que la majorité des habitants de l’Elsau seraient satisfaits du travail de la société Elsaunet qu’il paie pour débarrasser les dépôts sauvages de poubelles hors sol. Tout d’abord, il ne répond pas aux poubelles enterrées, ni aux surcouts que son choix pour un système à badge va engendrer. De  plus, les chiffres de cette étude de satisfaction sont plus que contestables, car cette étude prend en compte les bâtiments de la rue Waltz qui ne sont pas concernés par les poubelles enterrées (seule la rue Rembrandt est concernée). Enfin, il semble que cette enquête soit beaucoup moins révélatrice que ne le dit monsieur Bennacer, car son échantillon de personnes interrogées ne doit pas être bien représentatif, puisque 56 % des habitants de la rue Rembrandt ont signé la pétition pour les poubelles enterrées et contre la gestion de M Bennacer.

     

     

    A la lecture de ces "éléments de langages", il semble que ces élus et M Bennacer n'ont pas pris la mesure du surcoût pour la collectivité et les habitants que leur décision va engendrer. Alors que prés de 1400 logements du QPV vont avoir un camion de collecte conçu uniquement pour les poubelles enterrées, les 200 logements d'Alsace Habitat, situés en plein milieu de ce tracé de collecte, vont nécessiter une tournée de collecte supplémentaire, car les camions ne sont pas les mêmes selon que les poubelles sont enterrées ou aériennes. Quand on sait ce que consomme un camion et ce que coûte une collecte de déchets, on se frotte les yeux devant la décision de ces élus du Département.

     

    On a du mal a comprendre comment des élus du Département (LR, LREM, PS) soutiennent un bailleur (pas très social) qui ne représentent que 15 % du parc locatif social sur le QPV de l’Elsau. Pourquoi ces élus du département s’opposent-ils au choix soutenu par la Ville et l'Eurométropole pour 85 % du parc social, alors même qu’il s'agit de salubrité publique. Est-ce là juste un problème de bon sens ou de partis politiques?

     

    En tout cas, si dans ces conditions, on arrive à supprimer un jour les rats de l'Elsau, ce sera à grands frais pour les locataires de ce bailleur et pour le contribuable...

     

    Poubelles enterrées pour tous

     


    votre commentaire
  • La poste actuelle risque de plus en plus de disparaitre de l'Elsau avec la rénovation urbaine.

    Une pétition circule sur internet pour défendre le maintien d'une poste, des services postaux et bancaires avec distributeur de billets.

    Signez là, si vous voulez conserver le minimum de services publics sur votre quartier : https://www.change.org/Pour-le-maintien-de-la-Poste-a-l-Elsau.

     

    Péition pour la poste à l'Elsau

     


    votre commentaire
  • Propositions pour la partie nord du parc naturel du Gerig

    Marc Ferrante, AHEL

    Poumon vert au sud de l'EMSConstats

    Les forêts du Niederwald, d'Ostwinckel et du Nachtweid autour du Gerig sont surtout composées d'espèces arboricoles sauvages de faible qualité et sont restées à l'abandon depuis de nombreuses années. Cet espace vert représente le plus gros poumon pour le sud de Strasbourg. Il faudrait le valoriser et le protéger comme on la fait pour la forêt de la Robertsau.

    La gravière du Gerig n'est plus en activité depuis peu et ses rives posent de sérieux problèmes de sécurité d’après le rapport final rendu de mars 2021 par l'ADEUS. Pourtant sa proximité des habitations encouragera forcément des habitants à venir s'y baigner, que cela soit dangereux/autorisé ou non.

    Sur la partie nord du Niederwald en bordure de l'Ill, un agriculteur exploite un champ agricole (qui appartient en grande partie à la Ville d'Ostwald), pour y cultiver du maïs par hybridation : des intrants et pesticides y sont pulvérisés à 50 m des fenêtres de l'Elsau et d'une école maternelle. Ces herbicides, portés par le vent dominant, s'accumulent sur l'Elsau, ruissellent dans l'Ill et pénètrent dans la nappe phréatique. Rappelons qu'une étude de la DREAL a montré qu'en 2010, la polluttion provenant de la société Ellis située à l'Elsau a rendu la nappe phréatique de la Meinau impropre à la consommation, et ce pour au moins 25 ans. De plus, ces herbicides sont pulvérisés le site même du crapaud vert et à proximité du site d'un papillon (Plebejus argus) qui sont tous les deux protégés.

    Enfin, cet agriculteur répand des engrais sur ce champ qui borde l'Ill ; or l'université de Strasbourg a montré que l'apport d'engrais chimiques favorise le développement des cyanobactéries qui sont de plus en plus présentes dans l'Ill ; ces micro-organismes sont toxiques pour la faune et la flore aquatiques. Durant l'été 2016, la Fédération de pêche a signalé que des milliers de poissons avaient été asphyxiés par les cyanobactéries en quelques jours sur l'EMS. Le poisson se fait d'ailleurs de plus en plus rare dans ce coin de l'Ill d'après les pécheurs habitués aux berges de l'Elsau.

    Avec le réchauffement climatique, les bactéries pourraient même remettre en cause les projets de zones de baignade dans l'Ill, puisque ces cyanobactéries sont potentiellement toxiques pour l’homme, alors même que la demande de loisirs nautiques se fait plus présente sur l'EMS.

     

    PropositionsPoumon vert au sud de l'EMS

    Étendre le Parc Naturel Urbain à l'espace naturel du Gerig et aux forets du Niederwald, de l’Ostwinckel et de la Nachtweid permettrait de créer un "poumon vert au sud de l'EMS". L'espace naturel pourra ainsi être pérennisé et d'arrêter l'extension foncière, les projets de photovoltaïque flottant ou la pression immobilière qui sont allés jusqu'à construite aux abords de la gravière malgré sa profondeur. Ce poumon vert permettra surtout de lutter contre les effets du réchauffement climatique. L'espace naturel du Gerig fonctionne comme un ilot de fraicheur : il y fait 22° au moment où on relève 38° à 500 m plus loin, dans le quartier industriel de la Plaine des Bouchers (source ADEUS). Il faudrait donc restaurer la zone humide autour du Gerig, développer et revaloriser les forêts avec des essences plus qualitatives à la place du champ agricole pour augmenter ce phénomène de rafraîchissement ou bien remplacer la culture du maïs par du maraichages bio.

    Ce poumon vert sera aussi un écrin de protection pour les espèces animales et végétales locales menacées par les activités humaines. Les riverains de l'Elsau ont constaté par exemple que le crapaud vert et autres batraciens viennent de moins en moins sur les berges de l'Ill. Cela permettra aussi certainement au papillon Plebejus argus de revenir coloniser les champs du sud-est de l'Elsau en bordure de l'Ill.

    Enfin ce poumon vert sera un atout pour la santé publique, car c'est le lieu idéal pour de nombreuses activités physiques.

     

    Plan d'eau du Gerig        

    L'ADEUS recommande 2 possibilités d'aménagements du parc du Gerig ; soit un parc métropolitain axé sur la valorisation des ressources naturelles, soit un spot métropolitain de loisirs sur l’eau. Même si l'idéal serait de concilier les deux en favorisant le premier projet, la création de plages d'accès à l'eau, est difficilement concevable pour le moment car la baignade y est semble-t-il dangereuse vu la profondeur du Gerig et la fragilité des berges. Le plan d'eau du Gerig ne pourrait servir de base de loisir nautique tout en restant assez sauvage et sommaire, même si cela répond à une demande sociale de baignade et au projet "Strasbourg se jette à l’eau" qui prévoit baignade, bateaux électriques sans permis, pontons, terrasses... Toujours est il que le Gerig est un précieux lieu de fraicheur dans un contexte de canicules de plus en plus fréquentes, d'autant que la gravière du Gerig est le plan d'eau le plus facilement accessible à vélo ou en transports en commun depuis  tout le sud de l'eurométropole).

     

    Champs agricoles

    Dans tous ses scénarios, l'ADEUS suggère la suppression des champs de maïs entre l'Ill et le Niederwald, qui sont en totale contradiction avec cet environnement naturellement si particulier. Ils sont très polluants, car utilisent massivement des pesticides et intrans sur des surfaces cultivées en monoculture et ne produisent que très peu de nourriture au final puisque destiné à l'industrie alimentaire dans la constitution de denrées ultra transformées. La meilleure solution pour le lutter contre le réchauffement climatique serait de redonner à ces champs classés zone naturelle N1 leur destination première et d'y recréer une forêt plus qualitative ou une zone humide et sauvage comme cela s'est fait sur l'île du Rohrschollen, permettant le développement d'une faune et d'une flore propre à cet écosystème si particulier.

    Si ce champ devait rester exploité malgré le danger des cyanobactéries, l'agriculture maraîchère, sans pesticides, serait la solution la moins mauvaise ; elle correspond à une demande grandissante d'approvisionnement en filières courtes sur l'EMS. Il faudrait dans ce cas que la mairie d'Ostwald anticipe au plus vite, car les baux agricoles sont longs et la loi défend plus les intérêts des agriculteurs que la santé des habitants alentour. Les agriculteurs sont avant tout des chefs d’entreprise qui ne peuvent pas se permettre de passer en bio sans garanties ou obligations. C'est donc aux élus de les inciter le plus tôt possible à la transition vers les nouvelles filières bio. Madame Pipart (PNU/EMS) se propose à cet effet d'aider la mairie d'Ostwald à rédiger ses baux agricoles.

    Néanmoins, les liens entre les engrais et les cyanobactéries incitent à penser que la reforestation ou la création d'une zone humide restent les voix les plus raisonnables à proximité de l'Ill.

     

    Équipement et circulations

    Il faudrait limiter les promenades dans la forêt du Niederwald qui est assez régulièrement fréquentée actuellement par des promeneurs afin de respecter le biotope. Pour cela, il serait peut-être intéressant d'orienter les déplacements le long de l'Ill en installant une promenade sur les berges, et peut-être de permettre aux habitants de faire le tour des trois forêts qui bordent l'Ill. Ce chemin pourrait être en terre et d'aspect rudimentaire, comme celui des berges de l'Ill du côté de l'Elsau.

    Enfin l''ADEUS recommande de faire du Gerig un lieu d’éducation à l’environnement. Il serait envisageable d'y installer un centre d'éducation à la nature, comme cela existe au nord de Strasbourg. En effet, Cine Bussière, qui remplit actuellement cette mission, ne peut satisfaire à toutes les demandes des écoles et des familles et aimerait étendre ses activités au sud de l'EMS. Ciné Bussière serait ravi de pouvoir installer un second centre à proximité du Gerig afin d'éduquer et de réconcilier l'humain et la nature, car le biotope et le cadre s'y prêtent aussi bien qu'à la Robertsau.

     


    votre commentaire
  • L'année passée, nous avions soutenu le projet de verger urbain à l'Elsau qui a été élu grâce à vos votes.  Ça y est : vous pouvez voter pour les projets participatifs saison 2 : nous vous engageons à voter pour le projet de parcours de santé le long de l'Ill déposé par Michel Witasse (https://participer.strasbourg.eu/detail-budget-participatif/-/entity/id/14143429). C'est un projet économique et bien pensé pour les seniors notamment, qui s'intégrera parfaitement au site.

    C'est semble-t-il le seul projet qui a été déclaré faisable par la Ville sur l'Elsau. Mais il y a beaucoup d'autres projets concernant Kœnigshoffen et la Montagne verte ou même Strasbourg pour lesquels vous pourrez voter (5 votes maximum par foyer).

    À vous de décider ! Mais en tout cas, votez pour faire avancer votre quartier !

    Pour voter, rien de plus simple inscrivez vous, signez la charte et voter pour un projet  ; pour cela il faut créer un compte pour avoir le droit de voter, ça se fait en 3 clics, avec une adresse mail et un mot de passe à définir. Cliquer sur « voter » et suivre les instructions.

     

     

    Budget participatif 2


    votre commentaire
  • Pluie d'euros sur l'Elsau

    9 juillet 2021

    Inauguration de la première pierre de l'opération « impulsion »,

    première étape de la reconstruction de l'Elsau.

    Pluie d'or sur l'Elsau

    Des euros, encore des euros, toujours plus d'euros, des millions, et même davantage. Les orateurs en avaient plein la bouche. Zeus n'avait pas fait mieux pour sauver Danaé ; pour détruire la tour d'airain où elle était enfermée, la seule solution c'est une pluie d'or...

    ça se fera en 10 ans (au moins) et par étapes. « Impulsion » d'abord, en entrée de quartier. 100 logements, 1200 m2 de commerces. Lesquels ? Patience (encore), on verra... Des logements, pour qui ? Pour la mixité sociale, pour l'accession à la propriété. Les tours ne sont pas en airain, et dedans ce n'est pas Danaé mais des centaines d'habitants. On détruira, on relogera. Propreté, sécurité, on aura un quartier dont on pourra être fier. On a regardé les maquettes ; Pluie d'or sur l'Elsau

    Madame Barseghian a listé tous les gens qu'il fallait remercier pour leur ténacité, leur persévérance, leur engagement : une liste longue, très longue, on se sentait un peu concerné ; ce qu'il a fallu de temps, de courage, d'énergie, de volonté, d'obstination, de constance, d'endurance pour persuader et convaincre... on n'a jamais tant aimé l'Elsau !

     

     

              Pluie d'or sur l'Elsau                                                                                     J'ai même vu Jeanne me sourire... alors ...

    L'Elsau sera beau et les gens heureux !

     

    Michel Witasse

     

     

     


    votre commentaire
  • Nous nous sommes engagés dans la rénovation urbaine de notre quartier : il y a un an de nouvelles équipes se sont installées aux manettes. Alors, qu'est-ce qui a évolué pour l'Elsau depuis 1 an malgré le contexte particulier du covid ?

     

    Disons-le tout de suite, le bilan est plutôt positif et prometteur :

    - Les travaux concernant les surfaces commerciales en entrée de quartier ont commencé, marquant une volonté de la municipalité de faire avancer au mieux la question des commerces sur l'Elsau.

    - Les poubelles enterrées sont, semble-t-il, actées pour tout le QPV, alors que sous la mandature précédente il n'était question que d'un ilot. Nous étions les seuls dans le quartier à les demander dans les réunions préparatoires avec M Feltz. Il semble que nous ayons été entendus. On ne peut qu'applaudir quant à cette décision puisque la question des déchets et des rats est centrale dans la cité. L'Amicale continue à se battre pour que ce dispositif soit étendu aux bâtiments de la rue Goya, qui posent les mêmes problèmes sanitaires.

    - Une maison de la santé sur l'Elsau est en pourparlers, alors que ce projet n'avait pas été retenu par la mairie précédente.

    - La Ville a répondu à un nouvel appel à projets de l'ANRU "quartiers fertiles" et a gagné des financements permettant l'installation de maraîchage à l'Elsau.

    - La mairie vient d'obtenir un partenariat pour l'Elsau avec ATD quart monde sur le projet "0 chômeur de longue durée".

    - La ville vient de signer un partenariat avec l'ADEME qui financera une partie de l'ingénierie afin de permettre le réemploi des matériaux utilisés pour la rénovation urbaine de l'Elsau.

    - La ville et l’EMS ont lancé une concertation attentive et constructive pour construire le plan vélo de demain pour faciliter les déplacements vélo des générations à venir. Là encore, l'Amicale milite pour des projets encore plus ambitieux, surtout à l'est du quartier.

    - La ville et l’EMS ont lancé une concertation sur la Zone à Faible Émission (ZFE) pour réduire les pollutions atmosphériques et sonores de l'A35, ce qui nous concerne directement puisque cette route qui s'appelle maintenant la M35 borde l'Elsau.

    - Un audit a eu lieu auprès de tous les acteurs de l'Elsau concernant le tiers lieu qui se trouvera à la place de la ferme en ruine en entrée de quartier.

    - On attend incessamment le démarrage de la concertation sur la rue Raphael et les berges, ainsi que celle sur la maison des services.

     

    En attendant, la Ville invite les elsauvien(nes) à venir proposer ou découvrir des projets citoyens pour le quartier et pourquoi pas, à participer à l'un d'entre eux. Ces 2 forums citoyens auront lieu :        

                            - rue Watteau le mercredi 23 juin de 9h à 11h et

                            - place Memling le mardi 29 juin de 16h à 18h.

     

    L'assemblée de quartier, elle, aura lieu le 30 juin à 18h30 (précisions officielles encore à venir)

     

    Ça avance... Allez, si on s'y met tous, l'Elsau de demain sera beaucoup plus sympa que celui d'hier.


    votre commentaire
  • Création de Tiers Lieu à l’Elsau, en entrée de quartier.
     
    Ses missions sont à composer avec celles de la maison des services.
    •    Tous les missions ne seront pas satisfaites par la maison des services
    •    L'idée est d'installer dans cette "maison des partages" les projets répondant directement aux besoins concrets et de favoriser les échanges en vue d'une la mixité sociale effective.
     
    Ce pourrait donc être :  
    •    Un lieu de réunion pour les associations ou autres groupes informels.
    •    Un lieu dédié à la problématique des vélos :
            ◦  un atelier de réparation
            ◦  une station de Velop
            ◦  un endroit de pause où prendre un rafraîchissement
            ◦  un lieu d'information sur les parcours possibles
    •    Un lieu pour une épicerie solidaire type VRAC.
    •    Un lieu de vente de produits locaux (type jardins de la Montagne verte).
    •    Un lieu de troc (voir avec des associations spécialisées dans ce domaine).
    •    Un lieu de rencontre et de partage sur des thèmes prédéfinis + cafétéria.
    •    Un emplacement pour rencontrer un écrivain public.
    •    Un lieu de formation informatique.
    •    Un lieu pour les femmes du quartier : pour se réunir, pour faire garder les enfants, que ce soit pour un quart d'heure   ****ou davantage.
    •    Un lieu où il y a un représentant de l'ordre : garde urbain (ex garde champêtre).
    •    Un lieu pour faciliter les relations avec la maison d'arrêt.
    •    Une salle équipée pour des conférences.
    •    Un lieu qui pourrait servir de maison de quartier pour les projets de l'ANRU.
    •    Un lieu permettant aussi de réaliser un chantier participatif avec les acteurs sociaux du quartier pour former des ****jeunes aux métiers de la transition écologique.
    •    Un lieu pour la poste s'il n'y a pas mieux sur le quartier.
     
    Cela suppose une présence constante d'un responsable (ou d'une équipe) pour la gestion du lieu.


    votre commentaire
  • Ravages sur le rivage

     

    Les berges de l'Ill à l'Elsau, une menace à prendre au sérieux.

 Des arbres qui se cassent, plongent vers l'eau et s'y noient... La rive se dégrade et recule, lessivée par les crues répétées, rongée par les galeries de ragondins, le passage de véhicules interdits et des pollutions en tous genres.


    Le risque est de voir disparaître, au moins par endroits et dans un délai assez court, le sentier de promenade qui longe la rivière. Car au fil des mois, on la voit se restreindre et la dégradation semble s'accélérer.

 Il est urgent de réagir et de faire prendre conscience à tous que ces rives sont fragiles, car c'est une zone d'expansion de crue. Nous avons écrit à la ville sur ce sujet, car il faudra certainement prévoir des aménagements si l’on veut les conserver et continuer d'en profiter (vidéo de Michel ici pour plus de détails).

     

    Ravages sur le rivage


    votre commentaire
  • Arbres fruitiers

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En octobre 2018, nous avons lancé l'idée d'une création de vergers urbains à l'Elsau suite à la concertation ouverte à tous les habitants de l'Elsau (à laquelle l'AREL avait refusé de participer). Il en ressortait à l'époque que "l'on peut reconnecter les gens avec la nature par des petites choses : il faudrait planter des arbres fruitiers dans toute la cité et non plus des arbres décoratifs, pour que les gens vivent un peu plus avec le cycle naturel et qu'ils puissentaussi profiter de ces fruits. On peut faire cela avec les classes des écoles du quartier pour que les enfants s'identifient à l'arbre qu'ils auront planté" (12/10/2018 CR de la réunion ouverte de concertation).


    En décembre 2018, Youssef YAHYAOUI dépose un projet de verger urbain sur la plateforme du Budget Participatif de la Ville de Strasbourg. Le projet a été soutenu par Marc SCHLOTTERBECK (éducateur à l’Elsau au sein de l’association de prévention spécialisée OPI-ARSEA)

    Grâce à la mobilisation massive des habitants à laquelle nous avons largement participé en invitant les habitants à voter pour ce verger, le projet est voté et figure parmi les lauréats de 2019 (https://participer.strasbourg.eu/detail-budget-participatif/-/entity/id/3738280).

     

    Le Covid a retardé la réalisation, mais à la mi-janvier des arbres et arbustes fruitiers on été plantés à l’arrière du groupe scolaire Martin Schongauer, avec la participation des élèves de l'école. Un grand merci à tous pour cette belle réalisation.

     

    Un autre projet de création d'un parcours de santé le long des berges de l'Ill a été déposé pour le prochain budget participatif. Nous vous préviendrons pour que vous puissiez le soutenir avec vos votes le moment venu. Merci à tous. 

     

     Arbres fruitiers

     

      

     


    votre commentaire
  • Ce n'est pas primordial, mais c'était nécessaire : à notre demande, les collectivités locales sont venues en décembre nettoyer les berges de l'ill ; elles ont retiré notamment un radeau de bidons coincé depuis plusieurs années dans les branches d'un arbre de la berge.

    L'amicale souhaite une bonne année et bonne santé à tous et toutes.

    Nettoyage des rives


    votre commentaire
  • L'association Strasbourg Respire, à laquelle nous nous sommes associés vient de publier une tribune sur la pollution atmosphérique et sur les pollutions industrielles suite à la publication d'une analyse allarmante sur des enfants Strasbourgeois ; cela concerne tous les elsauviens puisque notre quartier en bordure de l'A35 est véritablement concerné par la pollution atmosphérique (sans oublier la pollution de la nappe phréatique par Elis il y a quelques années, pollution estimée à 25 ans par la DREAL). De plus, l'année passée, nous avions tenté de mesurer l'impact de la pollution de l'A35, mais les machines prêtées par l'ATMO n'étaient pas fiables.

    Mardi 24 novembre, plusieurs associations signataires de cette tribune ont discuté en visioconférence avec l'équipe en place et Jeanne Barseghian des pollutions aériennes notamment d'origine industrielles. Les associations ont rappelé leur impatience quant à de véritables mesures concernant la qualité de l'air à Strasbourg, à commencer par les pollutions d'origine industrielles. Certaines associations ont souligné le manque d'information quant aux fumées qui sortent des cheminées des usines sur Strasbourg et le manque de transparence et de dialogue avec les industriels par rapport à ce qui se fait en Allemagne. La mairie nous a répondu qu'elle ne pouvait pas faire grand-chose à ce niveau, car seul l'état est responsable de ces mesures de pollution, dont l'industriel est lui même en charge (ce qui est un comble et assure à l'industrie le statu quo et une quasi-impunité).

    La mairie nous a assuré ne renoncer en rien à son calendrier quant à l’avenir du diesel sur Strasbourg, mais cherche à s'accorder sur ce point avec les mairies de l'EMS et des villes ou villages alentour. Les associations ont insisté sur le fait que le chauffage à bois n'est pas suffisamment pris en compte dans la pollution atmosphérique et se sont demandé si les centrales à bois étaient vraiment une bonne idée.

    Nous avons enfin souligné le manque de moyens pour mesurer ces pollutions (les capteurs mis à disposition par l'ATMO l'année dernière sont considérés par l'ATMO elle-même comme non fiables ! On peut donc s'interroger légitimement sur l'intérêt de cette campagne de mesure qui ressemble surtout à une campagne de communication.

    La mairie a souligné l'importance de la démarche de Strasbourg Respire et de toutes les associations de quartier qui ont cosigné cette tribune pour faire avancer le débat. Nous leur avons répondu que la mairie devait elle aussi faire pression sur les industriels via les médias pour faire avancer les choses à son niveau et ne devait pas tout attendre des associations engagées dans ce débat.

    Le collectif pense interpeller la préfète prochainement pour continuer dans ce sens.

     

    Tribune : Diesel : des millions de particules dans le corps d’enfants strasbourgeois

    Une étude, menée pour la première fois en France, démontre la présence massive de nanoparticules toxiques chez une vingtaine d’enfants à Strasbourg. Plus d’1 million de particules ultrafines par millilitre d’urine, issues de la pollution principalement diesel, ont été retrouvées.

    Les nanoparticules (ou particules ultrafines), sont les plus dangereuses pour la santé, augmentant considérablement le risque de cancer et de maladies cardiovasculaires (principalement le risque d’accident vasculaire cérébral et d’infarctus) mais aussi franchissant le placenta avec des répercussions sur le fœtus. Les nanoparticules dosées dans cette étude sont des particules carbonées qui proviennent en ville majoritairement du parc diesel et qui ont été dosées dans les urines grâce à la mesure d’un de leurs composants: le black carbone.

    Si ces nanoparticules sont encore peu mesurées dans l’air ambiant, la nouvelle étude conduite par l’équipe du professeur Tim Nawrot dresse un constat édifiant du niveau de pollution liée aux nanoparticules à Strasbourg et révèle surtout un lien significatif entre le taux de particules dans les urines et la distance d’habitation de l’enfant par rapport à un axe routier. Les taux mesurés dans les urines d’enfants strasbourgeois sont superposables à ceux retrouvés sur de précédentes études dans les urines d’enfants résidants à Anvers (Belgique)[1].

    Ces millions de particules retrouvées dans les urines d’enfants résidant dans différents quartiers de Strasbourg, sont des particules de combustion (diesel, bois, charbon..) qui sont composées de carbone pur (black carbone) au centre de la particule et d’hydrocarbures aromatiques polycycliques et de métaux à la surface de la particule. Ces particules carbonées sont les plus toxiques de par leur composition, et de par leur taille (particules ultrafines – nanoparticules - de moins de 0,1 µm) qui leur permet de franchir la barrière pulmonaire et d’atteindre tous les organes. Dans les métropoles françaises, la source principale de ce type de particules est le parc diesel - l’essence n’émettant pas ou très peu de black carbone -, ainsi que le chauffage au bois l’hiver et les industries de type incinération et papeterie par exemple.

    A noter que des taux encore bien plus importants ont été retrouvés dans les villes les plus polluées de Pologne en raison notamment des centrales à charbon, mais au-delà des taux de particules retrouvées, cette étude souligne surtout l’importante inégalité d’exposition des enfants avec des taux significativement plus élevés pour les enfants qui résident à proximité d’un axe routier à Strasbourg. En effet, les taux de particules mesurés sont directement proportionnels à la distance de l’habitation par rapport à un gros axe routier.

    Enfin, rappelons qu’il n’existe pas d’effet de seuil concernant l’effet des particules fines sur la santé, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de niveau en dessous duquel il n’y a pas d’effet, ainsi, une exposition – même à de faibles quantités de particules - sur plusieurs années aura un impact considérable sur la santé.

    Nous appelons donc les pouvoirs publics à intensifier les mesures de lutte contre la pollution de l’air en :

    -mettant en place des zones à faibles émissions excluant les véhicules diesel

    - réduisant les émissions du chauffage collectif ou individuel au bois

    - renforçant le contrôle et les sanctions sur les émissions industrielles comme l’ont rappelé plusieurs associations et médecins lors d’une récente tribune[2].

     Rappelons enfin que la pollution de l’air est responsable de plus de 15% des décès liés au COVID-19. Dans le contexte sanitaire actuel, la lutte contre la pollution de l’air est urgente et ne peut être encore retardée.

    1] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28686472/

    [2] https://www.francebleu.fr/infos/environnement/pollution-de-l-air-une-tribune-pour-reclamer-plus-de-controles-des-emissions-industrielles-a-1603204892


    votre commentaire
  • L'association Strasbourg Respire a publié une tribune sur la qualité de l'air et les pollutions industrielles que nous avons cosignée, même si nous sommes moins directement concernés que d'autres quartiers, car la pollution doit être considérée comme un problème global sur toute l'agglomération. Faut-il rappeler, pour nous en convaincre, la pollution de l'A35 et la pollution industrielle de la nappe phréatique à partir de l'Elsau qui migre lentement vers la Meinau et Neudorf... Nous estimons qu’il est très important de mesurer précisément la pollution atmosphérique par des contrôles indépendants pour informer les citoyens de la qualité de l'air et des sources d'éventuelles pollutions.

    Pollution industrielle de l’air à Strasbourg


    Des "Nez" (habitants qui s’engagent volontairement, après une formation sommaire, à qualifier les odeurs industrielles émises), c’est ce que l’on nous propose depuis des années comme seule réponse à nos demandes de lutte contre les émissions et les odeurs industrielles. Un numéro a été mis en place en 2000 pour signaler les épisodes olfactifs, lesquels sont les plus marqués dans les quartiers qui jouxtent la zone industrielle du port du Rhin, à savoir la Robertsau, l’Orangerie, le Conseil des XV, l’Esplanade, mais également Neuhof et Neudorf, où de nombreux citoyens sont régulièrement surpris la nuit par des odeurs industrielles.

    Une application de signalement des odeurs à disposition des citoyens de l'Eurométropole de Strasbourg et de Kehl sera également prochainement mise en place, néanmoins nous demandons surtout que ces odeurs soient reconnues et identifiées pour que l’on puisse s’assurer de leur innocuité.

    Mais pour connaître réellement l’origine de ces odeurs industrielles, il conviendrait d’avoir un suivi des substances qui sont à la fois odorantes et toxiques tels que les composés organiques volatils à l’origine de nombreuses pathologies respiratoires et de cancers. Malheureusement la réglementation actuelle ne permet aucun relevé horaire - ou même quotidien - de ces composés. Seuls quelques rares composés organiques sont suivis tels que le Benzène, mais qui n’est mesuré qu’une semaine par mois à Strasbourg. Le suivi actuel des polluants de l’air tel qu’il est établi en France ne permet donc pas de pouvoir identifier précisément les polluants industriels puisqu’une bonne partie des polluants ne fait l’objet d’aucun suivi. Récemment l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) alertait sur la dangerosité de nombreux polluants qui ne sont toujours pas mesurés dans l’air ambiant (1). Parmi ces polluants toxiques non réglementés, plusieurs sont susceptibles d’être présents dans l’air strasbourgeois en raison du type d’industries en présence, citons par exemple de Butadiène un cancérogène avéré et le sulfure d’hydrogène.

    De plus, la réglementation sur les industries polluantes permet aux industries les plus polluantes (appelées installations classées) de bénéficier du régime de l’autosurveillance, autrement dit, les industries les plus polluantes s’autocontrôlent et déclarent elles-mêmes leurs émissions de polluants, ce qui ne permet pas de connaître avec certitude leurs émissions réelles de polluants.


    En effet, si la pollution industrielle a diminué ces dernières années à Strasbourg, elle reste très présente et sous-estimée, puisque aucune mesure des concentrations en polluants au niveau des sites industriels n’est autorisée. Ainsi qu’en ATMO Grand Est - l’agence de contrôle de la qualité de l’air- nous parle des émissions industrielles, elle ne peut se baser que sur les relevés fournis par les industriels. Or différents scandales dont celui du Dieselgate ont montré les limites de certains industriels en matière de contrôle.

    Nous demandons donc à Madame la Préfète du Bas-Rhin que les moyens nécessaires soient mis en œuvre pour : -renforcer les contrôles des émissions industrielles  -mettre en place un suivi continu - ou au minimum une campagne de mesure sur 1an - dans les quartiers proches des zones industrielles, des concentrations en composés organiques volatils et de gaz tel que le sulfure d’hydrogène par des organismes de contrôle tels qu’ATMO ou

    l’INERIS (2)


     {1}https://www.anses.fr/fr/content/qualit%C3%A9-de-l%E2%80%99air-ambiant-l%E2%80%99anses-pr%C3%A9conise-la-surveillance-du-13-butadi%C3%A8ne-et-un-suivi

    {2} https://prestations.ineris.fr/fr/solutions-thematiques/environnement-sante/air-emissions-atmosphere-odeurs/evaluation-odeurs


    votre commentaire
  • Il y a presque 1 mois, nous avions écrit une lettre ouverte aux candidat(e)s aux municipales. Voici la synthèse des réponses que nous avons reçues et notre analyse (dans l'ordre de réception des réponses). Vous pouvez consulter l'intégralité de sa réponse en cliquant sur le nom de chaque candidat.

     

    On peut se réjouir que Catherine Trautmann (PS) considère l'Elsau comme "un espace de respiration" qu'elle souhaite sanctuariser et le développer par la création du "corridor vert" en y intégrant des espaces "oubliés et stratégiques" comme l'étang Gerig. Voilà de belles paroles, certes, mais aucun engagement particulier pour l'Elsau. On lui connait pourtant des projets plus précis pour le quartier de la Citadelle.

    Sur la rénovation urbaine, elle s'en tient à ce qui a déjà été décidé sous la tutelle de Mathieu Cahn et déclare que cela devrait "améliorer le cadre de vie" alors qu'on sait déjà que cela ne résoudra pas les problèmes de l'Elsau, essentiellement économiques et sociaux. Les problématiques du quartier sont parfaitement connues, d'autant que la "large concertation des habitants" dont elle parle a déjà eu lieu maintes fois : il serait temps de passer aux actes, dont Mme Trautmann nous assure qu'ils arriveront dans les années à venir, si ce n'est à long terme.

    Enfin prudente, Mme Trautmann passe totalement sous silence l'avenir et l'évolution de l'A35, les problèmes de pollution et des déplacements sur Strasbourg. Tout cela n'est pas de nature à nous rassurer.

     

    Jean-Philippe Vetter (LR) est d'accord avec toutes nos propositions, il s'engage sur tout et même davantage. C'est fabuleux ! Mais là encore cela ne semble être que des éléments de langage : "Nous nous prononçons donc clairement en faveur d’une zone verte de loisirs et d’un verger". Soit, mais les budgets du verger sont déjà alloués par la mairie actuelle.

    Concernant le mur anti-bruit le long de l'A35, Monsieur Vetter déclare que pour relancer ce projet il saisira "les plus hautes autorités de l’État, le Gouvernement, la Présidence de la république...". C'est formidable, mais est-ce vraiment réaliste puisque le préfet et l'État n'ont rien fait à ce sujet depuis quinze ans, malgré les demandes incessantes des habitants. De plus l'état ne sera plus en charge de l'A35 puisque la Ville deviendra propriétaire de l'A35 et de ses abords en janvier 2021 !

    Monsieur Vetter s'engage donc sur des budgets déjà votés et sur des réalités qui n'existeront plus durant le mandat pour lequel il se porte candidat. Cela relève soit d'une méconnaissance étonnante des dossiers, soit de promesses électorales sans lendemain...

     

    Mme Barseghian (EELV) a déclaré : "vos idées et projets convergent tous avec le projet que mon équipe et moi souhaitons mettre en œuvre pour Strasbourg, au cours du prochain mandat municipal. En effet, nos priorités vont d’abord vers les quartiers de notre ville, tel le vôtre, dont nous pensons qu’il a été le parent pauvre des investissements publics et des actions municipales, ces dernières années. (...) Je prends donc devant vous le seul engagement qui aujourd’hui me parait essentiel : dès notre arrivée à la Municipalité, nous entamerons avec vous la séquence démocratique et citoyenne qui nous permettra collectivement d’enrichir et de finaliser vos projets et idées pour votre quartier".

    M Pierre Ozenne (EELV) a tenu à nous rencontrer avec quelques co-listier(e)s écologistes afin de préciser un peu les choses. Ses réponses nous ont paru souvent pertinentes et réalistes :

    Pour réduire le bruit et la pollution de l’A35le long de l'Elsau, les écologistes commenceraient par réduire la vitesse sur l'A35 et ce dès le début de mandat. Cela fait, des mesures du bruit seront effectuées les années suivantes pour décider de l'opportunité de construire un mur antibruit et de sa forme en fonction des résultats constatés. Tout cela sera fait durant le premier mandat. M Ozenne a rajouté que toute une série de mesures seraient prises pour faciliter les transports en commun (covoiturage, nouveaux trams au nord et à l'ouest, parking-stations relais plus loin de la ville pour réduire les déplacements automobiles pendulaires grâce au tram et au réseau ferroviaire).

    Concernant les taux pollutions de l'air la nuit, selon M Ozenne, les industries font vraiment des efforts ; les écologistes envisagent plutôt de reconvertir la centrale de chauffage au fioul de Hautepierre par du gaz qui est bien moins polluant.

    "Il est tout à fait envisageable d'aménager une zone de loisir sur une partie des prairies ouest de l'Elsau, si on respecte la biodiversité locale, notamment en laissant des zones enherbées hors de la tonte, comme cela se fait déjà un peu dans les autres parcs du quartier".

    Il a rajouté que l'espace forestier du Gerig est une des zones les plus intéressantes en matière de biodiversité. Aussi la gestion agricole actuelle du champ qui la borde est aberrante : "nous demanderons dès le début de mandat au paysan qui traite le champ agricole le long de l'Ill de se reconvertir en maraichage bio pour alimenter les cantines de la Ville, car c'est une priorité pour nous. Sinon nous ferons en sorte qu'il n'y ait plus d'exploitation agricole de ce terrain". Quant aux projets de ferme pédagogique, de pont cyclable au-dessus de l'Ill ou de parcours loisir dans la forêt du Gerig, nous sommes prêts à les accompagner et à les réaliser si ces projets sont défendus par des citoyens ou des associations.

    M Ozenne nous a rappelé qu'aujourd'hui les casses auto au bout de la rue de l'Unterelsau sont vides, à l'exception de 2 d'entre elles qui sont légales. "Nous attendrons de voir ce qui sera vendu à des particuliers ou requalifié publiquement pour assainir cette zone".

    Concernant la rénovation urbaine de l'Elsau, la prudence reste de mise : "nous ne savons pas jusqu'à quel point le projet de la Ville est engagé et nous ne le saurons qu'une fois élus. Pour le moment tout ce que nous pouvons dire c'est que nous ferons en sorte d'évaluer au mieux à chaque étape ce qui est fait, pour essayer de réorienter les transformations dans l'intérêt des habitants".

     

    Nous n'avons pas reçu de réponses de Kevin Loquais, Ombeline Du Parc, Chantal Cutajar ni d'Alain Fontanel. Que les petites listes, disposant de moins de moyens, n'aient pas eu le temps de nous répondre ne nous étonne pas.

    Par contre le silence (peut-être stratégique) d'Alain Fontanel (LREM) est des plus inquiétant. Il ne s'est d'ailleurs pas déplacé le 17 février dernier au centre social pour rencontrer des habitants de la cité blanche de l'Elsau. Son bilan sur l'Elsau se limite d'ailleurs à la suppression prochaine du tram F, à laquelle nous habitue déjà régulièrement la CTS. Mais il est vrai que pour M Fontanel, c'est "la Robertsau qui est le quartier où se posent les nouveaux défis de la Ville", comme il l'a déclaré récemment dans une vidéo sur rue89. Ça promet...

     

     

     

     

     


    3 commentaires
  • À notre demande, ATMO a mis à notre disposition une mini-station pour mesurer de la qualité de l'air à l'Elsau. Nous l'avons installée rue de l'Unterelsau, dans le jardin d'un habitant, à 160 m de l'A35. Pendant un mois, nous avons mesuré le NO2, et les Particules 10 et 2,5 µg/m3 particulièrement dangereuses pour nos poumons. Voici les résultats :

     

    Pollution de l'air

     

    Le taux de dioxyde d’azote (NO2) ne dépasse pas le seuil maximum horaire (200 microgrammes/m3) même s’il est s’en approche (140 μg/m3). Par contre, le seuil moyen journalier de NO2 (40 μg/m3) est dépassé plusieurs fois notamment le 27 janvier (65 μg/m3). De plus, les valeurs maximales de NO2 dépassent le seuil 28 jours sur 32, atteignant des pics mesurés à plus de 140 μg/m3 les 6 et 7 février.


    Pour les PM10, les moyennes journalières dépassent les seuils (50 μg/m3) 8 jours sur 32 (du 22 au 26 janvier, les 7,8 et 15 février) soit un air non conforme aux normes européennes 1 jour sur 4.


    De plus, l'analyse des données démontre certains jours des taux de particules fines à plus de 500 μg/m3, allant jusqu'à 1500 μg/m3 soit des chiffres proches de ceux observés à Pékin ou en Inde. Néanmoins selon Atmo qui nous avait prévenu que ces machines n'étaient pas précises, il s'agirait d'une défaillance du système de détection concernant le PM 10 et le PM 2,5...

     

    Pollution de l'air


    La moyenne par heure montre qu’il y a également un taux beaucoup trop important de particules de PM10 et de PM2,5 entre 21h et 5h du matin avec des pics la nuit entre 1h et 3h ; cela n’est pas nouveau puisque ces pics nocturnes de particules ont été régulièrement observés partout sur Strasbourg, alors qu’il n’y a pas de trafic sur l’A35.

    La moyenne par heure montre qu’il y a également un taux beaucoup trop important de particules de PM10 et de PM2,5 entre 21h et 5h du matin avec des pics la nuit entre 1h et 3h ; cela n’est pas nouveau puisque ces pics nocturnes de particules ont été régulièrement observés partout sur Strasbourg, alors qu’il n’y a pas de trafic sur l’A35.
    Ces pics sont possiblement dus à un largage plus important de fumées d’origine industrielles, car cela coïncide avec des plaintes récurrentes pour odeurs industrielles la nuit de riverains du port du Rhin. On a même constaté des phénomènes de neiges industrielles à la Robertsau ou au quartier des XV. La pollution industrielle est loin d’avoir disparu à Strasbourg et les émissions industrielles sont sous-estimées, car les industriels bénéficient du régime de l’Auto-surveillance et déclarent eux-mêmes leurs émissions. Cela laisse planer un doute quant aux émissions réelles de l’Industrie, comme le dénonçait récemment, après l’incendie de l’usine Lubrizol, le collectif d’experts Air-Santé-Climat, auquel appartient le docteur Thomas Bourdrel de Strasbourg respire.

    Ces pollutions nocturnes sont peut-être aussi dues à la centrale biomasse (au bois), à l’usine d’incinération des déchets, ou à la centrale de chauffage au fioul de Hautepierre, qui ne sont pas des plus écologiques.

     

    Pollution de l'air valeurs max mesurées

     

    Enfin, les pics de pollution correspondent aux jours où la masse nuageuse agit comme couvercle, gardant au sol l’air plus froid qu’en altitude (du 25 au 27 janvier). Il est donc nécessaire que les institutions anticipent plus sur ces effets météo.
     
    Conclusions :

    - Ces mesures montrent qu’il y a deux sources de pollution : 


    . Une pollution en journée due à l’A35

    . Une forte pollution le soir et la nuit certainement due à l’industrie et aux centrales municipales.

    - Au vu de ces résultats, qui confirment les données globales de la pollution de l'air sur l'Eurométropole et notamment dans certains quartiers fortement exposés comme les riverains de l'A35, la Ville de Strasbourg et l’EMS sont bien en infraction vis-à-vis des recommandations européennes sur la qualité de l’air et il est probable que les citoyens finiront par leur intenter une action en justice.

    
- Les riverains sont très inquiets de ces taux très élevés observés la nuit et exigent des explications, notamment pour exclure une origine industrielle.


    - Dans la mesure du possible, il vaut mieux ouvrir vos fenêtres surtout entre 13 et 18h pour aérer.

    - Nous sommes vraiment étonnés que l'ATMO se soit équipé de stations si peu fiables. L’ATMO nous a répondu "qu'il est difficile de trouver aujourd’hui des équipements multi-polluants relativement simples d’utilisation délivrant des mesures justes" et que "l'un des objectifs de cette action était également de montrer (aux citoyens) les limites et le cadre d’utilisation des mini-stations"...

    Tout cela nous a semblé bien couteux et nous a laissé finalement assez dubitatifs. En effet quel intérêt y a t il à acheter un matériel que l'on juge au final peu fiable, pour sensibiliser des citoyens qui sont par ailleurs déjà bien engagés dans des actions citoyennes et écologiques ? Tout cela relève -t-il de la communication ou de la véritable information ? Le débat reste ouvert...

     

     

    Station ATMO (ref Cairnet 014869001741331) déposée chez un habitant au 134 rue de l’Unterelsau (à 160 m à l’ouest de l’A35 pendant 32 jours (du 20/01/2020 au 20/02/2020).
    Mesures de NO2 toutes les minutes 24h/24, PM10 toutes les 5 minutes 24h/24, PM2,5 toutes les 5 minutes 24h/24. Mesures agrégées “moyennes horaires” sur 24 moyennes de mesures relevées. La valeur maximale enregistrée sur les 24 heures est en jaune à la fin de chaque jour. Les cellules sont en rouge quand le seuil est dépassé. Le NO2 est mesuré en “ppb3” puis corrigé μg/m3 au coefficient 1,912 ; les particules sont mesurées en μg/m3.Dernière précision, ces mesures n'ont pas été parasitées par les émanations venant de cheminées de particuliers, car le quartier de l'Elsau est relié au chauffage de Ville.

     

    Pollution de l'air


    votre commentaire
  • Dans une lettre ouverte adressée par mail aux têtes de liste pour les élections municipales, nous avons formulé plusieurs propositions pour l'Elsau. Zone verte de loisir, pollution agricole et aux particules fines, bruit lié à l’autoroute A35… Autant de thèmes sur lesquels les candidat·es à la mairie de Strasbourg pourraient s’engager :

    Nous publierons les (non) réponses...

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique